Dimanche 23 novembre
16h récital d’orgue
Bach, de Grigny, Raison
Vincent Warnier, orgue, (titulaire des orgues de la cathédrale
de Verdun et de l’église Saint-Etienne-du-Mont à Paris)
Entrée gratuite
participation aux frais.
PROGRAMME
Johann-Sebastian Bach (1685-1750)
› Prélude et fugue en ut majeur
› BWV 547
Nicolas de Grigny (1672-1703)
› Hymne « Pange Lingua »
› (Plein chant en taille Fugue à cinq
› Récit sur le chant de l’hymne précédent)
Johann-Sebastian Bach
› Partita sur le choral
› « Sei gegrüsset Jesu gütig »
› BWV 768
André Raison (1640-1719)
› Offerte du cinquième ton sur
› « Vive le Roy des parisiens »
André Raison
› Christe, trio en passacaille
› Extrait de la Messe du deuxième ton
Johann-Sebastian Bach
› Passacaille et fugue en ut mineur
› BWV 582
Vincent Warnier, orgue
Depuis son grand prix d’interprétation au Concours international d’orgue de Chartres en 1992 et sa nomination, quatre ans plus tard, à la tribune parisienne de Saint-Étienne-du-Mont – où il succède à Maurice Duruflé en compagnie de Thierry Escaich – Vincent Warnier s’est imposé comme une figure majeure de l’école d’orgue française, dont il porte la renommée largement au-delà des frontières nationales.
Une moisson de prix au conservatoire national de région de Strasbourg puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris a forgé le métier solide de ce musicien, qui se traduit par une virtuosité impeccable et un talent très remarqué d’improvisateur.
À ces qualités indispensables, Vincent Warnier ajoute celles, plus rares, d’une rigueur sans faille et d’une érudition acquises auprès de maîtres comme André Stricker, Daniel Roth, Michel Chapuis et Marie-Claire Alain et lors d’études de musicologie à la Sorbonne, couronnées de l’agrégation. Rien dans ses interprétations n’est jamais laissé au hasard, et ce que l’auditeur retient, pourtant, est l’impression d’une poésie vibrante et de grands élans passionnés. Vincent Warnier n’a pas son pareil pour démêler les savantes constructions de Bach et leur donner le naturel de l’évidence, la véhémence de l’improvisation. En témoignent ses deux disques les plus récents consacrés au Kantor, chez Intrada : Ultima verba (2008) et les toccatas et fugues (2010).
Sa discographie, qui compte une vingtaine d’albums, témoigne de l’éclectisme de son talent ; elle est régulièrement saluée par une critique enthousiaste. Son premier disque chez Intrada, panorama de l’orgue français de Duruflé à Escaich, a reçu un Diapason d’or, tout comme son intégrale de l’œuvre de Duruflé.
En plus de la tribune de Saint-Étienne-du-Mont, Vincent Warnier s’est vu confier en 1997 le grand orgue Théodore Jacquot de la cathédrale Notre-Dame de Verdun. Il est l’invité des tribunes et des salles les plus renommées, en France comme à l’étranger, jusqu’en Amérique latine et au Japon. Si le récital occupe le premier plan de son activité musicale, il a joué avec des orchestres majeurs sous la direction de chefs comme Evgueni Svetlanov, Emmanuel Krivine, James Conlon. Parmi ses prestations marquantes des derniers mois, citons des concerts à Amsterdam et Lucerne avec l’Orchestre national de Lyon et Jun Märkl (qui le réinvitent pour des concerts à Lyon et au Japon en 2011), une tournée au Japon avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon et Kazushi Ono et des récitals à Notre-Dame de Paris, à la cathédrale de Berlin, à l’église Mathias de Budapest, au Festival de Masevaux.